lundi 26 avril 2021

La voie droite



 Montre-moi la voie droite






Que tout ce qui m'en dévie

Sorte de ma vie

lundi 19 avril 2021

 J'attends que tu me dises

🐞🌿

Où la bise doit me porter

Je me tiens tranquille

En équilibre entre ciel et terre

Et ne fais pas de bêtises

 


En attendant l'envol définitif

De mon coeur vers la lumière *

🌱

• "La certitude d’avoir été, un jour, une fois, aimé, c’est l’envol définitif du cœur dans la lumière."

Christian Bobin

lundi 22 février 2021

Fleurir ou mourir

 


Tant que tes jours fleurirons dans mon âme, 

Je n'aurai de cesse de brûler à ta flamme.

Si tu partais demeurer dans les cieux infinis

Alors..

Je m'évanouirais  dans les brumes de l'aurore.




jeudi 9 juillet 2020

Le diable..




Le diable n'est que la tentative désespérée de se passer de Dieu.
Tellement humain..

Demedim mi..



Ahh demedim mi , gönül sana demedim mi..?

Ne te l'avais-je pas dit , mon cœur, ne te l'avais-je pas dit?









dimanche 15 septembre 2019

Aujourd’hui j’aperçus une belle

 Bugün ben bir güzel gördüm



Aujourd’hui j’aperçus une belle
Qui me regardait depuis le sérail du cœur.
Mes yeux furent éblouis
Par la beauté de son visage.
Elle entra avec majesté dans le jardin,
Toutes les fleurs se levèrent pour la saluer.
La primevère inclina la tête,
La rose, timidement, rougit.
La porte du jardin est la rose,
Les rossignols chantent sur les branches.
Sefil Emrah est ton serviteur,
Pardonne-lui ses erreurs.



Bugün ben bir güzel gördüm
Bakar cennet sarayından
Kamaştı gözümün nuru
Onun hüsn-ü cemalinden

Salındı bahçeya girdi
Çiçekler selama durdu
Mor menekşe boyun eğdi
Gül kızardı hicabından

Bahçenin kapısın açtım
Sandım ki cennete düştüm
Sevdim coştum helallaştım
Buse aldım yanağından

Bahçenin kapısı daldır
Dalında öten bülbüldür
Emrah da bir edna kuldur
Bağışla geç günahından

Erzurumlu Emrah

jeudi 13 juin 2019

BIENHEUREUX DÉSIR




Ne le dites à personne, sinon au sage,
Car la foule est prompte à railler :
Je veux louer le Vivant
Qui aspire à la mort dans la flamme.

Dans la fraîcheur des nuits d’amour
Où tu reçus la vie, où tu la donnas,
Tе saisit un sentiment étrange
Quand luit le flambeau silencieux.

Tu ne restes plus enfermé
Dans l’ombre ténébreuse
Et un désir nouveau t’entraîne
Vers un plus haut hyménée.


Nulle distance ne te rebute,
Tu accours en volant, fasciné,
Et enfin, amant de la lumière,
Tе voilà, ô papillon, consumé.

Et tant que tu n’as pas compris
Ce : Meurs et deviens !
Tu n’es qu’un hôte obscur
Sur la terre ténébreuse.

Le divan de Johann Wolfgang von Goethe