samedi 12 août 2017

Est-ce qu’il n’y a pas le besoin de rembourser la dette spirituelle contractée auprès du maître ?


Véronique Desjardins: 

"Absolument ! D’abord on est redevable de la vie, ce que les bouddhistes appellent ce précieux corps humain. Mais surtout, si on a la chance de croiser un maître et de vivre une transformation, on est dépositaire d’une richesse qu’on ne peut pas garder pour soi seul. Vient le moment de partager ce trésor. Il y a différentes façons de le faire. Cela peut être une nouvelle manière d’entrer en relation avec les autres, d'être une lumière dans leur destin. J’ai un souvenir très fort à cet égard. Un jour, dans le centre tibétain de Karma Ling, nous étions nombreux dans le temple à attendre le dalaï-lama qui devait donner des enseignements. Soudain, il est arrivé et par la simple manière dont il est entré, dont il s’est tourné avec chaleur vers chacun, toute l’atmosphère a été changée. Voilà un être qui a le pouvoir, simplement en apparaissant, d’ouvrir les cœurs, de vous remplir de joie. Nous ne sommes pas des dalai-lamas mais, chacun à notre niveau, que pouvons-nous faire, dans notre sphère d’action, pour être des facteurs de guérison du monde et non pas d’aggravation de la maladie du monde ? Ce critère, cher à Arnaud, est tellement simple."

Trouvé avec bonheur dans le blog  Phytospiritualité


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